La chapelle de Beuzec
La chapelle de Beuzec est ouverte chaque après-midi pendant les mois de juillet et d’août.
Le pardon a lieu le deuxième dimanche d’août.
Beuzec renaît depuis la création du Comité de Sauvegarde et grâce au soutien de la commune.
Paroisse jusqu’à la Révolution, Beuzec était alors une vaste église dédiée à Saint Budoc, maître de Saint Guénolé. De l’édifice du 12°siècle ne subsiste que le chœur. La grande fenêtre à quatre lancettes (vers 1400) est remarquable. la nef a été démolie au XIX°siècle.
Depuis 1993, ce Comité met en œuvre divers travaux d’entretien à l’intérieur de la chapelle et assure la visite.
Il a aussi mené à bien :
- la restauration du calvaire
- la réfection de 2 petits vitraux
- la réalisés par Pierre Toulhoat
- la réfection du grand vitrail.
- la mise en œuvre de divers travaux d’entretien à l’intérieur de la chapelle
Visite commentée
Dans l’état actuel, mis en place à partir de1818 par le recteur Morvan, de Plomeur. L’église actuelle est bâtie au XV° siècle sur les fondations du chœur ancien. La partie la plus ancienne est le pignon occidental roman, surmonté par la tour et la flèche, élevée dans le style de Pont Croix.
Le Calvaire, restauré et déplacé au début du XIX° siècle était déjà ruiné en 1900. Mais les parties restantes ont néanmoins permis de lui redonner un aspect proche de son état originel du XVI° siècle.
La surface de l’enclos est celle de l’église initiale qui était beaucoup plus grande, siège d’un Doyenné sous l’ancien régime jusqu’à la Révolution de 1789.
L' histoire
La paroisse primitive se situait à 1500 mètres à l’ouest à Saint Urnel ou Saint Saturnin.
Les recherches faites par M Giot en 1947 -1950 puis en 1974 -1975 ont permis de dater ces cimetières des V-VI au IX siècles de notre ère.
M.Giot a aussi découvert un oratoire construit en pierres, de 10 mètres sur 6 mètres, qui constituerait la dernière implantation sur ce site. Cet oratoire date de vers 950 soit vers la fin des invasions normandes. Les premiers oratoires étaient en bois comme toutes les constructions. Des trous de poteaux ont été trouvés. Ce site aurait été abandonné suite à l’ensablement.
La nouvelle église a été édifiée sur le site actuel. Celle ci compte tenu de la partie nord qui relève de l’école de Pont-Croix daterait du XIII ou plutôt du XIV siècles. Il y aurait eu quatre notaires à Beuzec Cap Caval qui fut chef lieu d’un doyenné qui s’étendait du sud de la rivière Goyen ( rivière d’Audieme ) jusqu’à l’Odet. Le site a perdu de son importance suite à l’ensablement des terres ou plutôt à l’excentricité du bourg.
Le clocher qui se trouvait au milieu de l’église date des environs de 1400. La partie sud est la plus récente(XVI°). De l’église il ne reste que le choeur. A la révolution et après, l’église a été laissée sans entretien. Déjà un devis de 1782 précisait les travaux à effectuer. La nef a été rasée après les années 1830 .L’arc triomphal qui porte le clocher a été muré ainsi que les deux bas côtés. Il existe sous la couche de terre à l’endroit de la nef de nombreuses pierres tombales ainsi que les bases des piliers.
Le Calvaire de la Chapelle de Beuzec
Lorsque War Maez a entrepris la restauration du calvaire il était en piteux état,comme le montre la photo des années trente présentée ici.Il a fallu le démonter entièrement et le reconstruire sur une base solide et plane, en remettant à leur place les statues et le crucifix.
La Pieta a été remise à sa place d’origine. Elle a été complétée: les têtes de Marie et du Christ avaient été perdues. L’artiste a réussi a être dans l’esprit et le style de la statuaire ancienne reprenant les formes et expressions que l’on retrouve sur d’autres calvaires alentour.
La Pieta a été remise à sa place d’origine. Elle a été complétée: les têtes de Marie et du Christ avaient été perdues. L’artiste a réussi a être dans l’esprit et le style de la statuaire ancienne reprenant les formes et expressions que l’on retrouve sur d’autres calvaires alentour.
Si ce calvaire semble mal positionné dans l’enclos, c’est simplement parceque la chapelle actuelle n’est que le choeur de l’ancieienne église du Doyenné de Beuzec Cap Caval.Peut-être un jour pourrons nous en mettre au jour le sol et les fondations qui subsistent sous la pelouse
Les tombes de la Chapelle de Beuzec
La tombe principale est celle de Charles le Heuc sieur de Lestiala et de sa femme Jeanne de Jégado. Le manoir de Lestiala se situait à 2Km à l’est vers le bourg. C’était une petite seigneurie qui a été vendue 50000 livres en 1729 par de Montmorency Luxembourg …prince de Tringuy à écuyer de Montaudoin de Nantes puis par succession à sa fille mariée au comte de Grénédan qui résidait en son château de Grénédan à Illifaut évêché de Dol ; ( sud des Côtes D’Armor ).
Le chanoine Moreau dans son livre nous relate les « exploits « de Charles Le Heuc . Il faisait parti des ligueurs. Quand il fallait combattre les royaux il rebroussait chemin.
Il existe dans la chapelle un enfeu et sur le sol de nombreuses dalles recouvrent des tombes soit de nobles ou de prêtres reconnaissables aux armoiries qui s’y trouvent ou aux croix.
Les tombes de la Chapelle de Beuzec
La tombe principale est celle de Charles le Heuc sieur de Lestiala et de sa femme Jeanne de Jégado. Le manoir de Lestiala se situait à 2Km à l’est vers le bourg. C’était une petite seigneurie qui a été vendue 50000 livres en 1729 par de Montmorency Luxembourg …prince de Tringuy à écuyer de Montaudoin de Nantes puis par succession à sa fille mariée au comte de Grénédan qui résidait en son château de Grénédan à Illifaut évêché de Dol ; ( sud des Côtes D’Armor ).
Le chanoine Moreau dans son livre nous relate les « exploits « de Charles Le Heuc . Il faisait parti des ligueurs. Quand il fallait combattre les royaux il rebroussait chemin.
Il existe dans la chapelle un enfeu et sur le sol de nombreuses dalles recouvrent des tombes soit de nobles ou de prêtres reconnaissables aux armoiries qui s’y trouvent ou aux croix.
Les vitraux de la Chapelle de Beuzec
Projet du peintre Jacques Godin, réalisation confiée au maître verrier Charles Robert de Pluguffan, il représente Saint Guénolé faisant hommage à son maître Saint Budoc de l’ Abbaye de Landevennec dans une scène qui associe le ciel et la terre, des figures chrétiennes et des figures celtiques.
Le mobilier intérieur de la Chapelle de Beuzec
Beuzec Cap Caval est dédiée à Saint Budoc fils d’Azénor comtesse du Léon (VIII° siècle ?) qui s’est mariée avec le comte de Goélo. Azénor fut accusée par sa marâtre la deuxième femme de son père d’infidélité emprisonnée par son mari puis renvoyée chez son père et condamnée à mort. Mais elle contesta cette accusation. La deuxième sentence la condamna à être enfermée dans un tonneau et jetée en pleine mer. Elle resta cinq mois dans ce tonneau où elle accoucha de Saint Budoc.
Elle accosta en Irlande à Beau Port. Sa marâtre avant de mourir reconnu ses accusations injustes. Son mari le comte de Goélo part à la recherche de sa femme la trouve mais fatigué par le voyage décède. Saint Budoc est élu évêque de Beau Port puis archevêque et roi du pays. Sa mère décède. Il renonce à ses titres traverse la Manche dans une auge et accoste à Porspoder dont l’église lui est dédiée.
Il fut le maître de Saint Guénolé (source la vie des saints bretons d’Albert Le Grand).